Les derniers des Mohicans

Marseille l’hiver

photo / Avec l’aimable autorisation de Éric Rondepierre
Saison 2017/18

Texte Noël Casale
Conception et mise en scène Noël Casale, Xavier Marchand
Avec Hubertus Biermann, Noël Casale, Marie Levy, Anne Lezervant
Scénographie-Costumes Anne Lezervant – Lumière Marie Vincent
Régie générale Olivier Bonnefoy

Co-production Théâtre du Commun, Ajaccio, Espace Diamant, Ville d’Ajaccio, Théâtre Joliette-Minoterie.
Soutien Collectivité Territoriale de Corse, Théâtre de Gennevilliers (C.D.N.), Théâtre de Lenche & Théâtre de la Mer, Marseille, Théâtre de Bastia, E.R.A.C. (école régionale d’acteurs de Cannes et de Marseille) et le FIJAD (Fonds d’Insertion pour les Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et Région Provence-Alpes Côte d’Azur).
Co-réalisation Théâtre l’Echangeur, Bagnolet.
Remerciements Leslie Kaplan, Olivier Maltinti.

Depuis deux ans je travaille avec trois théâtres du second arrondissement de Marseille – Théâtre Joliette-Minoterie, Théâtre de la Mer, Théâtre de Lenche.
Marin de commerce (et docker) de 1978 à 1985, j’ai travaillé sur le port de Marseille et fréquenté le quartier de la Joliette qui est depuis vingt ans le cœur de la plus grande opération urbaine d’Europe du sud.
Derrière les vitrines du front de mer – Mucem, Terrasses du Port, docks transformés, tours de verre… – des foules de gens plus ou moins pressés semblent y avoir remplacé ceux que j’y ai connus. Mais en même temps, beaucoup de rues ont peu changé et le soir, après la fermeture des bureaux, c’est le retour au désert et le meilleur moment pour me souvenir de qui a vécu à tel endroit, qui est mort, qui a viré voyou et fait de la prison, de la politique ou continué à vivre la vie comme elle vient.
Mon projet d’écriture et de théâtre LES DERNIERS DES MOHICANS est né de la confrontation entre ce que j’y ai vécu et ce que j’y vis aujourd’hui.

Le monde s’ouvre en nous par la vue des navires qui partent comme ils partent, qui rentrent comme ils rentrent, parfois vieillis et décrépits, dans le bal des lumières dans la fête d’adieu des ports, pareils à des infirmes assis, pendant qu’on danse !

Benjamin Fondane - Le mal des fantômes

Marseille, un matin du printemps prochain.
Au cœur du quartier portuaire de La Joliette, dans une vieille maison qui doit être sauvegardée ou détruite, on ne sait pas.
Un homme prétend qu’on lui a commandé une conférence dont il ignore le sujet.
Il a demandé à un vieil ami et à une jeune amie de l’aider à la préparer. Une autre jeune femme s’y met aussi. On installe un dispositif, on raconte des histoires, on émet des hypothèses, on projette un film, on chante, on essaie de danser, de dessiner…
Tombée du jour.
On tient à passer la soirée ensemble, la nuit, à s’offrir un dernier moment de paix, sans tension, ni conflit, ni drame, ni intrigue, car demain matin, dit-on, rien ne sera plus jamais pareil. N.C.


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