Homme à homme

Noël Casale

photo / DR
Saison 2002/03

À la mémoire de Thierry Poli

D’après Le Germe de Tarjei Vesass
Titre en norvégien Kimen Glydendal Norsk Forlag, Oslo 1940
Traduction Jean-François Battail
Flammarion 1992

Adaptation et mise en scène Noël Casale
Assistant à la mise en scène Pierre Philippe
Scénographie Hee Jae Kim
Costumes Anne Buguet
Lumière Yannick Fouassier
Musique Anton Webern
Conseil chorégraphique Fabienne Compet
Régie générale Florent Gallier
Administration / Production Silvia Mammano
Avec Hubertus Biermann, Olivier Bonnefoy, Mylène Bonnet, Noël Casale, Élodie Desmaret, Amans Gaussel, Maïa Gresh, Pascal Omhovère, Pierre Philippe.

Co-production Théâtre du Commun, Théâtre Garonne, Toulouse, Théâtre Kallisté, Ville d’Ajaccio Aide DRAC Île-de-France, DRAC Corse, Collectivité Territoriale de Corse Participation artistique du Jeune Théâtre National Soutien La Fonderie au Mans, Théâtre Artistic Athévains, Paris, ONDA

Au nord de L’Europe, une petite île merveilleuse peuplée de paysans et de pêcheurs. C’est un matin d’été. Un étranger débarque. Présence inquiète et inquiétante. Des truies s’entretuent. Une autre dévore sa portée. L’homme rencontre une très jeune fille et l’assassine. Chasse à l’homme. Il est pris et lapidé. Tombée du jour… Il est demandé à celles et ceux qui ont tué de se rassembler dans une grange du père de la jeune morte. Il doit leur dire quelque chose. La nuit commence. Comment la traverser ?

115 – Il est un antique décret des dieux, éternel et scellé dans le marbre : si quelqu’un souille ses mains du sang d’un meurtre ou bien se parjure, il sera condamné à errer dix fois trois mille saisons, renaissant au long du temps sous de multiples formes mortelles changeant constamment leur mode d’existence, âmes égarées d’un corps à l’autre. Car la force des vents les repousse à la mer. Et la mer les recrache sur le dos de la terre, et la terre sous les rayons ardents du soleil, et le soleil les renvoie aux turbulences des vents. Chaque élément les reçoit d’un autre mais tous les abhorrent (…) J’ai pleuré et poussé des gémissements en voyant une insolite contrée.

Empédocle De la nature

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