photo / DR
Depuis 1995, les travaux de mise en scène de Noël Casale sont indissociables de ses projets d’enseignement. Seuls sont cités ici ceux qui ont donné lieu à des restitutions publiques.
1995/96/97
Dieppe Scène Nationale
L’ÉPREUVE DU PASSEUR / Leslie Kaplan
Atelier d’écriture et de théâtre à partir du roman de L.K.
Avec Emilie Bellefontaine, Céline Biville, Stéphane Bréhier, Frédéric Caro, Jean-Baptiste Durier, Marie-Claire Forestier, Virginie Guibert, Fabienne Page, Rosemonde Pichard, Caroline Quessandier, Kantuta Quiros, François Traisnel, Pauline Trollé, Louis Zumthor.
Un quartier, deux amis, Serge et Jean. Serge travaille dans une petite usine, Jean s’occupe d’un lieu culturel, l’Atelier. Deux jeunes femmes, Anaïs et Lise. Anaïs se prostitue, Lise donne des cours de formation permanente. Serge, Jean, Anaïs et Lise s’aiment et se désirent. Ils font en même temps l’apprentissage de la brutalité du réel, des limites de l’amitié, et du pouvoir parfois bon, parfois destructeur, des mots. À travers leurs passions et leurs déchirements, à travers leurs relations avec Suzanne, la patronne du café, Alexandre, le magasinier, Monsieur André, Sébastien, ils se confrontent au monde, y prennent part et butent sur une interrogation simple et terrible : qui s’en sort et à quel prix ?
1997/1998
Lycée Jesse-de-Forest / Scène Nationale de Maubeuge
DRAME PROVISOIRE / Théâtre
Atelier d’écriture et de théâtre à partir de textes d’élèves-lycéens et de Robert Antelme, Philippe Asselin, Roland Barthes, Paul Claudel, Gilles Deleuze, Leslie Kaplan, Jules Michelet, Valère Novarina, William Shakespeare, Virginia Woolf.
Avec Audrey Clivio, Florence Delizée, Audrey Jamain, Alexandra Langeraert, Sophie Lespilette, Sandrine Pelissolo, Stéphanie Wiart.
Direction pédagogique et coordination Annie Le Corre
Voix au loin. Comme émanées des murs du théâtre. On y entend des appels, des questions, une mélopée… C’est la nuit. Puis le jour. Silence. Sept jeunes filles. Elles sont là pour assister à un spectacle. Ou pour y participer. On ne sait pas vraiment. En attendant, elles parlent. De quoi parlent-elles au juste ? Elles jouent aussi. À quoi jouent-elles ? Que veulent ces sept filles ? Et que veut chacune d’elles ? Oui, « que veut une fille ? » N.C.
1998/1999
Lycée Jesse-de-Forest / Scène Nationale de Maubeuge
LES AVEUGLES / Maurice Maeterlinck
Avec Audrey Clivio, Florence Delizée, Audrey Jamain, Alexandra Langeraert, Pierre Philippe, Elodie Desmaret, Stéphanie Wiart.
Direction pédagogique et coordination Annie Le Corre
1999/2000
Dieppe Scène Nationale
FRAGMENTS / SOPHOCLE
Montage dramatique à partir de fragments de l’œuvre de Sophocle autour de la question de la peur.
Avec dix élèves du Lycée Jehan Ango de Dieppe (Seine Maritime).
2000/01
Aria / Rencontres théâtrales de Haute-Corse
L’ÉCHANGE / Paul Claudel (acte 1 de la première version)
Avec Noël Casale, Maïa Gresh, Élise Orsetti, Christian Ruspini.
2002/03
Théâtre Kallisté Ajaccio
TERRE ET CENDRES / Atiq Rahimi
Avec Dominique Appietto, Muriel Carle, Bernard Casanova, Christophe Costantino, Jeannine Dziamski, Sylvaine Laï, Kristel Scarbonchi, Jacqueline Signori, Nicole Villanova
Un pont, une rivière asséchée dans un paysage grandiose et désolé, la guérite d’un gardien mal luné, une route qui se perd à l’horizon, un marchand qui pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l’attente. Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan, pendant la guerre contre l’Union Soviétique. Le vieil homme vient annoncer à son fils qui travaille à la mine, le père du petit, qu’au village tous sont morts sous un bombardement. Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des conjectures, des soupçons… Cette parole nue dit toute l’horreur d’une souffrance qui cherche sa raison.
Raconter Terre et cendres , à Ajaccio, aujourd’hui
L’atelier de théâtre Mémoires du présent a deux ans. Au fil de la première année, à partir d’improvisations orales, nous avons écrit des récits que nous avons cherché à mettre en jeu. Cela, à partir de nos propres souvenirs. Raconter quelque chose qui s’était passé dix minutes, dix jours ou vingt ans auparavant, mais quelque chose dont nous avions vraiment envie de témoigner. Nous avons parlé, écouté, et nous avons aussi écouté se taire celles et ceux d’entre nous pour qui il était moins évident de délivrer quelque chose. Beaucoup témoignaient de souvenirs en Corse. D’ailleurs aussi, bien sûr, mais surtout de Corse. Et il y a un an, je découvre Terre et cendres et, tout de suite, je me dis – oui, ce que nous devons faire à Ajaccio, c’est lire tous ensemble ce livre, l’explorer le plus possible, nous en imprégner et, à notre tour, le raconter à d’autres par le théâtre.
Raconter aujourd’hui à Ajaccio une histoire venue de l’autre côté du monde, l’Afghanistan (que l’actualité a entre temps ramené sur le devant de la scène médiatique). Une histoire que nous avons cherché à sortir de son livre par le théâtre. N.C.
Été 2003
Aria / Rencontres théâtrales de Haute-Corse
ANTOINE ET CLÉOPÂTRE / William Shakespeare
Cet atelier (pour 16 acteurs amateurs et professionnels) portait sur l’ensemble de la pièce et a donné lieu à une reprise de travail à Pantin (93) et à une création programmée au Théâtre de La Tempête (Cartoucherie de Vincennes) en mars 2006.
2003/04
Théâtre Kallisté Ajaccio
LA PLUIE D’ÉTÉ / Marguerite Duras
Avec Dominique Appietto, Bernard Casanova, Jeanne Cau, Elsa Renaut, Béatrice Labarthe, Éliane Colombani.
Dans des environs introuvables de Vitry-sur-Seine aujourd’hui, vit Ernesto, douze ans, l’aîné d’une famille nombreuse et pauvre. Parents immigrés et chômeurs. Ernesto est un génie qui ne veut plus aller à l’école. Il dit – « À l’école, on m’apprend des choses que je ne sais pas ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Vertiges, interrogations – des parents, des autres enfants, de l’instituteur, d’un journaliste, des habitants de Vitry et, peu à peu, de l’Éducation et de la Communication, puis de la France entière. La complicité entre Ernesto et sa sœur Jeanne les conduit à un excès dont le déclin, ainsi que la fin de leur enfance seront marqués, pour les derniers beaux jours, par la toute première pluie d’été. N.C.
2005/06
Maison de quartier des Jardins de l’Empereur / Ville d’Ajaccio
L’ÎLE DES ESCLAVES / Marivaux
Avec Dominique Appietto, Karine Bertocchini, Bernard Casanova, Jeanne Cau, Sylvaine Lai, Éliane Martel, Catherine Nicolaï, Pascale Roblin, Martine Santoni, Marcelle Stefanelli.
Vive les naufrages !
« Je n’ai rien de définitif ». Kafka.
Après le naufrage de leur vaisseau, le seigneur Iphicrate, la princesse Euphrosine, et leurs deux serviteurs, Cléanthis et Arlequin s’échouent sur « l’île des esclaves ».
Sur cette île depuis très longtemps, on y affranchit les esclaves et (par «pure bonté» dit-on) on y réduit en esclavage les maîtres, pour au moins trois ans, afin de les rendre « humains, raisonnables et généreux ». Rendre bons des gens qui ne le seraient pas est, on le sait, le propre de toute tyrannie. Des échafauds de la Révolution Française jusqu’à aujourd’hui et sur toute la planète (pour ne parler que des temps dits « modernes »), on n’a jamais cessé de concentrer, d’humilier, de rééduquer et d’exterminer des centaines de millions de gens pour le bien-être de l’humanité.
Une fois les rôles inversés et les costumes échangés, Arlequin et Cléanthis essaient de devenir les maîtres de leurs anciens maîtres. Situation qui se révèle très vite très compliquée pour tout le monde – maîtres compris. Mais la voie vers une métamorphose plus ou moins importante de chacun des quatre est ouverte.
L’examen et la mise en jeu des situations qui les conduiront à pouvoir, enfin, se regarder et se voir, s’écouter et s’entendre, se parler et se taire, au travers de larmes de toutes les couleurs, est l’objet de notre spectacle, aujourd’hui. N.C
2006/07
La Poudrière & Maison du quartier Saint-Jean / Ville d’Ajaccio
SALUT’A TÈ / Théâtre documentaire
Direction : Noël Casale et Liza Terrazzoni (sociologue).
Atelier de pratique sociologique et théâtrale à partir d’entretiens recueillis auprès de personnes qui vivent en Corse depuis longtemps mais qui n’y sont pas nées. Une mise en scène a été créée à partir d’une sélection de ces entretiens.
Avec Dominique Appietto, Karine Bertocchini, Éliane Colombani, Jenny Dellecole, Catherine Nicolaï, Martine Santoni.
Cette année, nous avons commencé par rencontrer des gens qui vivent en Corse mais qui viennent d’ailleurs. Pour qu’ils nous racontent comment et pourquoi ils ont quitté leur pays, dans quelles circonstances ils sont arrivés en Corse et comment ils y vivent. Cela afin de comprendre autrement la Corse et le monde où nous vivons. Ces gens nous ont parlé. De leur pays de leurs villages – la famille, les amis, les paysages, les différents modes de vie. Puis de leurs voyages, de toutes leurs années en Corse, de la façon d’ont ils en ont perçu les transformations, dans le détail des choses, des attitudes et des comportements, au fil des mille millions de travaux et de jours qu’ils ont vécu loin de chez eux.
Nous avons aussi parlé de la Corse avec des Corse ayant fait leur vie ailleurs.
Ces témoignages sont précieux. Ils nous enseignent ce que nous sommes.
Aujourd’hui, nous les mettons en scène en respectant leurs mots et leurs silences. Cela afin de faire entendre au mieux ce que nous avons continué à découvrir grâce à eux : qu’un homme est un homme – unique, singulier – avec ses innombrables moments de vie qui forment une histoire qui nous concerne tous.
Liza Terrazzoni & Noël Casale
2007/08
La Poudrière / Théâtre Kallisté hors-les-murs / Ville d’Ajaccio
AJACCIO, AJACCIO(S) / Écriture & Théâtre
Avec Dominique Appietto, Karine Bertocchini, Éliane Colombani, Jenny Dellecole, Franca Erranti, Catherine Nicolaï, Pierrette Ruggieri, Catherine Salvarelli, Martine Santoni.
Cette année nous avons commencé par parler des lieux d’Ajaccio que nous aimons et des scènes de la vie quotidienne ajaccienne qui nous étonnent, aujourd’hui.
Parler d’AJACCIO AUJOURD’HUI.
Nous avons essayé de regarder la ville et ses habitants « par tous les côtés en même temps » (Cézanne) – gens, paysages, quartiers, façons de parler, de bouger, de s’asseoir, lieux publics…
Exercice du regard, de l’écoute… de tous les sens et, bien sûr, exercice de penser ce que nous percevions. Car comme le dit Edgar Morin, « Plus évident est le connu, plus profond est son inconnu » / « Plus on va vers le connu, plus on va vers l’inconnaissable ».
Puis nous avons écrit – fragments, dialogues, récits – et pendant près d’un mois, nous avons cherché à jouer avec ces textes.
Ce que vous allez voir est davantage un moment donné de ce processus de recherche qu’un aboutissement. Nous aurions pu, en effet, continuer à écrire et à explorer les potentialités théâtrales de nos nouveaux textes.
Mais une expérience de ce type (menée par des amateurs animés d’un bel esprit de curiosité et de recherche) vise surtout à favoriser chez chacun la découverte et la maîtrise de ses facultés les plus heureuses.
Je dédie donc ces trois soirées à Marcelle, Pierrette, Franca, Catherine, Éliane, Martine, Christiane, Jenny – mes jeunes amies et leur fidèle chevalier, Dominique – sans lesquels tout cela n’aurait pas été possible. N.C.
***
Sur une scène de théâtre d’Ajaccio, nous vous parlerons – en jouant, en chantant et en dansant – des fantômes du musée Fesch, des mille feuilles de Riri Bousquet, de la frangipane de la pâtisserie Pantalacci, de la dentition de votre maire et de ses adjoints, du prix du miel à l’aéroport, de l’amour à cinq ans aux Salines, d’Antoinette et de Rosalie à la piscine, de Fifi et Marinette au café et au salon de beauté, des jardins inexistants de la ville, de Marius, un Trésor d’Ajaccio, de la valse des papillons au petit matin, de l’Eden Bar, des poèmes du passage de la Ghinghetta, d’une Américaine cachée au fond d’un café du Cours, de baiser en ville, d’un accordéoniste exceptionnel, d’un sentier merveilleux, du vent de Castellucciu, des hommes assis, d’un investisseur texan plein de projets pour vous, du silence de l’église Saint-Érasme, d’une princesse orientale, de la relation entre les méduses et la mafia, des canistrelli de la maison Galéani, des bunkers ajacciens, d’une ville qui n’aurait ni théâtre, ni cinéma, ni musée et qui s’appellerait Ajaccio, de drôles de passantes, des mille millions de joies et de détresses des habitants de tous les quartiers… etc… etc… et, bien sûr, des deux personnages qui ont fait la gloire mondiale de la ville, les inventeurs de la Poussiv’music et de la Lasciv’dance: Bobby Logan et Jenny Smith ! Ajacciennes, Ajacciens, si vous aimez votre ville et si vous pensez à votre avenir, venez nous voir ! Il y aura peu de représentations ! Qui laisse passer cette occasion la laisse passer pour toujours ! Notre théâtre reçoit tout le monde et s’adressera à chacun d’entre vous ! Vous êtes décidé ? Bravo ! Mais hâtez vous de réserver ! Il y aura foule ! En avant pour Ajaccio ! N.C
2008/09
La Poudrière / Théâtre Kallisté hors-les-murs / Ville d’Ajaccio
Ô MONDE, VILLES D’AMOUR / Théâtre
Avec Dominique Appietto, Karine Bertocchini,, Jenny Dellecole, Sandrine Despré, Franca Erranti, Roselyne Imperio, Éliane Martel, Catherine Nicolaï, Pierrette Ruggieri, Catherine Salvarelli, Martine Santoni, Marcelle Stefanelli.
Ajacciennes, Ajacciens, si vous aimez voyager, venez nous voir ! Il y aura peur de représentations ! Qui laisse passer cette occasion la laisse passer pour toujours ! Notre théâtre reçoit tout le monde et s’adressera à chacun d’entre vous ! Vous êtes décidé ? Bravo !
Cette année, nous vous emmènerons – en jouant, en chantant et en dansant – à New-York, Berlin, Tel-Aviv, Rome, Madrid, Nyamata, Vesoul, Cannes, Edimbourg, Knokke-le-Zoute, Katmandu, Jérusalem, Aulnay-sous-bois, Venise, Bruxelles, Bangkok, Verdun, Ostende, Tchernobyl, Sydney, Nairobi, Aubervilliers, Samarkand, Aden, Bagdad, Buenos Aires, Alger, Acapulco, Manchester, Khartoum, Bora-Bora, Paris, Lhassa, Alexandrie… et dans beaucoup d’autres villes dont l’histoire et l’actualité peuvent nous aider à penser notre monde et notre temps. N.C.
2009/010
Théâtre de La Minoterie / Marseille
OTHELLO / William Shakespeare (Acte 1)
Atelier de recherche pour 16 acteurs amateurs et professionnels dans le cadre d’une partenariat avec La Minoterie, le Théâtre des Bernardines et la compagnie Lanicolacheur (Xavier Marchand).
2011/2012
Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur (F.N.C.T.A.) / Étang des Aulnes (13)
OTHELLO / William Shakespeare
Stage de mise en scène pour dix directeurs et acteurs de troupes de théâtre amateur de la région PACA.
2011/013
Ville d’Ajaccio / Projet de Rénovation Urbaine (P.R.U.) des Quartiers des Cannes et des Salines
GENS DES CANNES, GENS DES SALINES, GENS D’AJACCIO
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2012/013
Théâtre des Bernardines, Marseille
LE CRIME PAIE, MAIS C’EST PAS ÉVIDENT / Théâtre
Stage d’écriture et de mise en scène pour dix acteurs (amateurs et professionnels) à partir d’un montage de textes qui traitent sur différents modes de la question du meurtre.
2013/14
L’Échangeur – Bagnolet
ŒDIPE ROI / SOPHOCLE
Atelier de théâtre – recherche sur le Chœur chez Sophocle.
Avec la tragédie grecque, je bute toujours sur le chœur.
À la lecture, il m’endort. Au théâtre, il me distrait. Qu’il soit chanté, scandé, murmuré… au bout de deux strophes, je me mets à penser à autre chose.
Pourtant ce qu’il raconte est parlant. Commentaires sur l’action en cours, récits anciens, questions, invocations du surnaturel…
Et si l’on se disait qu’il est parlé par des gens. Tout simplement – parlé.
C’est-à-dire que l’on n’aurait pas seulement affaire à l’histoire d’un ou deux « héros » entouré de gens stupéfaits. On aurait peut-être à écouter comment toute une communauté (une société) vit un péril de mort provoqué par un ou plusieurs de ses membres et tente de le penser.
Mais comment faire ? Là est la question.
2014/15
Ville d’Ajaccio, Théâtre du Commun, Corsicapôle
Gens des Cannes, gens des Salines, gens d’Ajaccio
CET OBSCUR DÉSIR DES OBJETS
Ateliers de Théâtre et de Photographie
À la suite de nos travaux d’actions artistiques dans les quartiers des Cannes et des Salines (2011/013), dans le cadre d’ateliers ouverts à tous, nous avons ouvert cette année un nouveau projet de recherche et de création en théâtre et en photo, sur le thème de L’OBJET – des objets.
Ce projet a pour but de questionner nos relations aux objets aujourd’hui à Ajaccio et donnera lieu à une création théâtrale et une exposition photo
THÉÂTRE
Direction Noël CASALE
Textes de Woody Allen, Italo Calvino, Éric Chevillard, Pierre Desproges, Raymond Devos, Paul Fournel, Stéphane Mallarmé, Francis Ponge, Virginia Woolf et de la Revue Le Tigre
Par le Groupe XIII de l’Atelier Mémoires du Présent dirigé par Noël Casale
Dominique Appietto, Marie-Paule Gil, Franck Lamarre, Anne-Marie Nam, Catherine Nicolaï, Kristina Rondeau, Martine Santoni, Yvonne Spano, Vanina Urbani
Lumière Marie Vincent / Scénographie, costumes Noël Casale
Dans ce spectacle, nous allons vous parler de clous ! De cintres ! D’une robe bleu-rêve ! De fromages – bleu d’auvergne, brins d’amour, pavé d’Airvault… Et du fil rouge qui entoure les portions de crème de gruyère ! De gommes à la banane, à la fraise et au magret de canard ! D’huîtres ! De portes et des plaisirs de la porte ! De tomates ! De pains et de cageots ! Du maillot de bain préféré des hommes politiques ! De petites culottes et d’un fusil à badauds ! D’une mitraillette à gosses ! De babouches et d’autres objets du Caire ! Du costume de Mobutu ! Du slip de Leonid Brejnev ! Du zizi de Berlusconi et du short fleuri de Barack Obama ! De téléphones à fil ! De l’invention du sandwich ! De la naissance du 19è siècle en Angleterre… etc… etc… bref une sorte de feu d’artifices de bagatelles lancées par une bande de clowns babillards, d’ectoplasmes philosophants, de papoteurs, de confabulateurs et de diseuses d’énigmes, d’aphorismes et de conseils pour briller en société – carrément… (Rires). N.C.
PHOTO
Jacques MATON, Noël CASALE, Liza TERRAZZONI-CASALE et Dominique APPIETTO
« Plus on va vers le connu, plus on va vers l’inconnu ». Edgar Morin
Cette année, nous avons demandé à des gens d’Ajaccio de nous présenter des objets qui leur sont très chers.
Nous les avons photographiés et filmés nous en faisant voir de toutes les couleurs, de toutes les formes. Objets porteurs d’histoires souvent captivantes, de souvenirs, de rêveries qui, montrés les uns après les autres, constituent une sorte de musée intime, de « musées-maisons » qui nous invitent à découvrir autrement Ajaccio aujourd’hui.
2015/16
PLACE DE LA JOLIETTE, MARSEILLE 78/18
TROIS THÉÂTRES, UN ARTISTE
Trente ans après avoir quitté Marseille et la Joliette, Noël Casale y revient, près de ce port où il a travaillé au détour des années 80.
Si les ans ont mûri l’homme, ils ont surtout transformé le quartier : la mutation urbaine s’est traduite par des opérations immobilières, des projets «structurants», des constructions monumentales. Marchant dans les pas de sa jeunesse, et ne reconnaissant plus grand-chose, Noël Casale souhaite interroger le passé, éprouver le présent et, pourquoi pas, imaginer l’avenir.