photo / Noël Casale
Saison 0000/00
Mise en scène, scénographie, costume Noël Casale
Avec Antonia Buresi
Lumière Marie Vincent
Maquillage, coiffure Catherine Bloquère
Construction décor Tanguy Nédélec
Régie Plateau Olivier Bonnefoy
Durée 1h
Co-Production Théâtre du Commun, Ville d’Ajaccio / Soutien Collectivité Territoriale de Corse, La Fonderie au Mans, Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine, La Chartreuse, Centre National des Écritures du Spectacle, Les Labos d’Aubervilliers, Théâtre des Bernardines, Marseille / Co-réalisation Le Colombier, Bagnolet / Remerciements Théâtre Artistic Athévains, Paris.
Bastia l’hiver est un spectacle – un solo – composé de fragments de ma première pièce, Clémence.
L’enjeu de ce travail en solo n’est pas de jouer la pièce (du point de vue des situations et des personnages) mais de concevoir une dramaturgie et un dispositif qui visent à jouer avec – à l’évoquer.
Clémence
L’action de cette pièce commence à Bastia le 21 janvier 1987. Depuis des mois, un jeune homme a disparu. Autour de cette disparition, c’est la résignation. Seule, sa jeune sœur de dix-sept ans, Clémence, va tenter de le retrouver. De se mettre en quête de ce frère – de paroles qui pourront lui ouvrir un chemin vers lui. Elle écoute, elle voit, elle découvre… Et, peu à peu, sa quête se révèlera non seulement dangereuse pour elle mais aussi pour toute la communauté où elle vit.
Bastia l’hiver
Une sorte de chambre à l’abandon. Un lieu où il semblerait qu’un jeune homme a vécu et d’où il a dû fuir. Attablée, une femme jeune se tait, puis se met à lire le début d’une pièce, Bastia l’hiver (seconde version de Clémence). Elle lit, dit, se prend au jeu, joue, prend forme dans le fatras de cette chambre – apparition de figures… masques… monstres… bouffons… peintures noires… – s’y effondre, s’y relève, cherche à en sortir, mais comment en sortir, comment échapper à l’histoire qu’elle (nous) raconte. N.C.