Rennu in cumunu 2021

CINQ SPECTACLES

Entrées libres sauf pour Oedipe Roi

18 août – 19h30 THÉÂTRE

ŒDIPE ROI / BASTIA / LA PEUR N’EST PAS UNE VISION DU MONDE 

En langues française et corse D’après Œdipe Roi de SOPHOCLE – Conception et mise en scène Noël CASALE – Chant A FILETTA – Traduction française de Jean et Mayotte Bollack (Les Éditions de Minuit 1985/1994) / Traduction corse de Jean-Claude Acquaviva – Scénographie, costumes Cecilia Galli – Lumière Pierre Peyronnet – Avec James Alliot, Yann Boudaud, Pierre Chiarelli, Jacques Filippi, Sarah Legato, Xavier Tavera, Cecilia Galli et A FILETTA. Production & Soutien : Théâtre du Commun / Ville de Bastia / Collectivité de Corse / ARIA Corse / Théâtre Joliette Marseille / Théâtre du Bois de l’Aune Aix-en-Provence / ADAMI / SPEDIDAM / CCAS Corse / Mairie de Siscu.

De Thèbes autrefois à Bastia d’aujourd’hui, une proposition de théâtre pour essayer de penser AVEC Sophocle le monde dans lequel nous vivons. 

19 août – 17h30 CHANT

« A CORE DATU » / RÉCITAL de A FILETTA 

Un voyage musical et chanté, au fil de rencontres à travers le monde, pour découvrir le parcours artistique d’un groupe de chant polyphonique corse exceptionnel.

19 août – 20h THÉÂTRE-LECTURE

« DE LA DÉMOCRATIE EN PANDÉMIE » de BARBARA STIEGLER par Noël CASALE

 « Plongés dans le continent mental de la Pandémie, qui entrave la critique et qui tue le réveil des aspirations démocratiques, nos esprits sont comme occupés » (Ba. Stiegler).

20 août – 20h DANSE

« JE SUIS LENT » de et par LOÏC TOUZÉ

« Le parcours d’un danseur est une longue quête, le cheminement d’un corps traversé de figures, d’images et de gestes. Dans cette conférence dansée, Loïc Touzé raconte la danse contemporaine à l’aune d’un récit intime, de sa formation à l’Opéra de Paris à la création de son propre langage chorégraphique, en passant par la nouvelle danse qu’il rejoint au milieu des années ’80. Délaissant la virtuosité du ballet, en chemin il apprend la paresse et le goût de l’égarement, l’humour et la délicatesse ».  (V. Roussel).

21 août – 20h CINÉMA & RENCONTRES

« NUL HOMME N’EST UNE ÎLE » de DOMINIQUE MARCHAIS

Nul homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie. Des agriculteurs siciliens aux architectes et élus en Suisse et en Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. 

RENCONTRES.

AUTOUR DU FILM, des habitants de Corse qui cherchent à travailler et à produire autrement dans divers secteurs d’activités seront invités à échanger et à témoigner de leurs pratiques.

22 août – 20h SOIRÉE DE CLÔTURE

Restitutions de travaux d’ateliers, lectures, installations, discussions, rencontres …

Le principe de cette soirée sera de s’inventer au fil des jours, nuits, ateliers, spectacles et hasards. Nous ferons en sorte que toutes les propositions qui y seront faites donnent lieu, encore et encore, à de nouvelles rencontres.


CINQ ATELIERS

Gratuits et ouverts à tous

19 août / 10h/12h30 – 14h/17h – ATELIER CHANT POLYPHONIQUE / A FILETTA . La musique d’A Filetta est une traversée. On pourrait dire qu’il s’agit d’une proposition vocale polyphonique contemporaine exigeante, audacieuse, issue d’une puissante tradition orale.

Atelier animé par les six chanteurs. Ouvert à toute personne ayant déjà chanté.

 Du 20 au 22 août / Horaires 9h30/12h30 – DANSE avec LOÏC TOUZÉ. Danseur et chorégraphe, L. Touzé développe une pratique pédagogique conséquente accessible à tous en France et dans le monde. Ce qui préside à son travail (création, recherche, enseignement) tient dans la conviction que le geste dansé est une aventure, une promesse de transformation et d’émancipation.

Danser c’est voir. L’atelier que je propose est issu de mon expérience de danseur et de pédagogue. L’imaginaire y tient une place primordiale. Le corps est sollicité dans toutes ses dimensions relationnelles, il est bougé plutôt que bougeant, conquis plutôt que conquérant. Le geste y est expérience, il participe d’une voyance. Je propose des situations et des expérimentations physiques, imaginaires, perceptives, afin de favoriser et d’éclaircir les relations de celui qui danse avec lui-même et son environnement. Les exercices partagés se font sous la forme de règles de jeu abordables par toute personne ayant le désir de danser quel que soit ses connaissances dans ce domaine. Parfois il y aura de la musique, parfois nous danserons avec le son qui nous environne.

Du 20 au 22 août / Horaires 14h/18h00 THÉÂTRE avec NOËL CASALE. Acteur, auteur et metteur en scène, ses pièces et ses mises en scène (français et en corse) qui ont été jouées plusieurs centaines de fois en Corse et dans de nombreuses régions françaises, l’ont conduit à travailler également en Italie, au Moyen Orient et aux États-Unis.

ATELIER ouvert à tous à partir de 15 ans. Nous travaillerons en langues corse et française à partir de récits de Œdipe Roi (traduction en corse de J.C. Acquaviva) et Œdipe à Colone (traduction en français de B. Bayen) de Sophocle. Textes disponibles sur simple demande à partir du 26  juillet 2021.

Du 20 au 22 août / Horaires 9h30/12h30 LINGUA CORSA

Avec MARCEDDU JURECZEK. Auteur, professeur du second degré en Langue et Culture Corses, il est également Vice-président de l’Association Matina Latina et membre fondateur de l’association Dopu Cena. Il participe à l’élaboration de manuels d’histoire/géo bilingues. Rédacteur en chef de la revue littéraire Avali, rédige des récits, des nouvelles et des articles pour U Taravu, le Journal de la Corse et Bonanova.

 Et GHJUVAN SANTU PLASENZOTTI. Professeur certifié de Langue et Culture corses.

 Atelier d’étude et de pratique de la langue corse à partir de la pièce de théâtre A Rimigna de Rinatu Coti et Saveriu Valentini. 

Du 20 au 22 août / 15h30/18h SOCIOLOGIE avec LIZA TERRAZZONI. Sociologue au sein de l’Équipe Méditerranéenne de recherche juridique (Université de Corse), ses premiers travaux ont porté sur les migrations en Corse, puis sur l’histoire de la French Connection à Marseille, les migrations françaises au Maghreb. Elle travaille aujourd’hui sur le centre pénitentiaire de Casabianda.

« Partir à la rencontre d’un territoire, de ses habitants, recueillir des savoir-faire, des histoires, des coutumes, des traditions, des témoignages. Observer le connu, le tout proche, la manière de vivre de nos voisins ou lointains, comme des explorateurs. Recueillir ces matériaux, c’est la première étape d’une enquête sociologique. Sur la trace de l’ethnologue Germaine Tillion dans les Aurès (Algérie), du sociologue Pierre Bourdieu dans les « quartiers », nous essaierons, dans cet atelier, de voir comment et pourquoi mener une enquête sociologique (près de chez soi ou très loin) et comment explorer les environs des Deux Sorru ». 

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